AGENDA - EVENEMENTS

ONE HOPE Thème : REMISE DE KIT ONE HOPE AUX BUREAUX REGIONAUX
[ Voir + ]


Publicité
OUVREZ LA BIBLE AVEC NOUS
eeadci   |  Orateur : Pasteur Jean Marie Tiacoh   |  Lu 8746 fois   |   Publié le 25 Janvier 2016
LE FOYER CHR̉ۡTIEN : La conduite appropri̩e pour les membres du foyer chr̩tien 1iere Partie

(Ephésiens 5 : 22 ; Colossiens 3 : 18-20) cf. 1Pierre 2 : 18; 3 : 1 ; 3 : 7).

 

INTRODUCTION

 

Dieu considère le foyer comme une force très importante dans la vie chrétienne. Dieu a conçu la cellule familiale pour préserver ce qui a de la valeur dans la vie. Notre civilisation se dégrade rapidement car elle accorde de moins en moins d’attention au foyer. La 1re lettre de Paul à Timothée nous apprend d’une certaine manière que Dieu a fait de la famille un lieu favorable à l’éclosion et au développement des qualités spirituelles, de sorte que l’aptitude de quelqu’un à conduire une Eglise est le prolongement de sa capacité à être responsable dans sa propre maison.

 

Paul donne plusieurs exhortations qui s’appliquent aux membres d’un foyer chrétien. Il prodigue des conseils aux épouses et aux maris, aux enfants et aux parents, aux serviteurs et aux maîtres.

 

L’apôtre reproduit ici  les devoirs des divers membres de la famille, qu’il a retracés dans Eph 5:22-6:9 :

 

1.  aux femmes, la soumission ; aux maris, l’amour et la douceur ; aux enfants, l’obéissance ; aux pères, pas trop de sévérité (versets 18-21) ;

2.  aux esclaves, l’obéissance à leurs maîtres en sincérité et simplicité de cœur, comme servant Dieu lui-même, car il y a pour tous également récompense ou châtiment ; aux maîtres, justice et équité, car il y a égalité devant le Maître suprême (verset 22 à chapitre 4, verset 1).

 

Mais, dans le cadre de notre intervention, nous nous intéresserons aux devoirs des  femmes et des maris.

     

   Les difficultés conjugales se multiplient dans les ménages chrétiens. Il y a à cela de nombreuses causes, au premier rang desquelles figure mise en oubli des recommandations des versets d’aujourd’hui. Cet oubli est du reste un symptôme du peu d’autorité que la Bible conserve dans trop de foyers chrétiens, des foyers où, par contre, les raisonnements du monde s’infiltrent toujours davantage.

 

 

    Chez le mari ou l’épouse, ou encore chez les deux, pointe l’orgueil ou son cousin germain, l’amour-propre. Le mari n’est pas complètement soumis à Dieu et ne manifeste que peu d’amour pour sa femme ; la femme n’écoute plus guère la Parole et rechigne à se soumettre à son mari.

 

   La porte est alors ouverte à toutes sortes de conflits dans lesquels on ne sait plus si c’est le mari qui a manqué d’amour ou la femme de soumission. Bien souvent le mari à cause de son travail, par commodité, par lassitude, pour avoir la paix ou pour obtenir quelque faveur, en arrive à abdiquer une part de sa responsabilité de chef de famille ; puis, quand le pli est pris, il constate le désastre. Il pourrait bien s’aigrir contre sa femme, cela ne ferait qu’aggraver les difficultés.

 

Aucune situation n’est désespérée pour celui qui reconnaît ses fautes et réclame le secours du Seigneur. C’est dans la prière en commun, puis dans la reprise d’un dialogue patient et plein d’amour que des relations heureuses pourront se rétablir. Dieu seul peut convaincre chacun de la nécessité de l’obéissance aux versets d’aujourd’hui pour la reprise d’une marche confiante dans le couple.

 

 

      I.            La soumission de la femme (Colossiens 3 : 18).

 

Sans passer en revue tous les devoirs de la vie domestique, l’Apôtre se borne à proclamer les principaux de ces devoirs, en commençant par le devoir fondamental de la femme. Pierre a dit : « Femmes, soyez soumises à vos maris » (1Pierre 3 : 1) ; Paul lui-même ailleurs : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur » (Ephésiens 5 : 22). « Femmes, dit-il ici, soyez soumises à vos maris, comme cela convient dans le Seigneur. »

 

Une femme pieuse ne cherchera jamais à usurper une autorité qui ne lui appartient pas. Loin d’abuser de la confiance que son mari lui accorde et de se prévaloir peut-être du peu de capacité de celui-ci, elle s’efforcera de se tenir à sa place en relevant le plus possible celui qui, par la volonté de Dieu, est le chef de la famille. Car, dit l’Apôtre, « cela convient dans le Seigneur. ». Que celle donc qui désire plaire à Dieu se montre pleine de déférence envers son mari. Se soulever contre son autorité serait désobéir au Seigneur lui-même.

 

Selon le plan divin, le mari est le chef de la famille. A l’épouse est impartie une place de soumission à son mari. Elle ne doit ni dominer ni commander, mais respecter son autorité, tant qu’elle peut le faire sans compromettre sa loyauté envers Dieu. Il y a bien sûr des cas où la femme ne peut à la fois obéir à son mari et rester fidèle à Christ. Dans de telles circonstances, elle doit d’abord être loyale au Seigneur. Si une femme chrétienne a un mari immobiliste, conservateur, ce verset lui ordonne de l’aider à remplir sa mission au sein du foyer, plutôt que d’usurper son rôle parce qu’elle fait peut-être preuve de plus d’intelligence.

 

   Pour que l’ordre règne, il faut un chef de famille et Dieu a décidé que ce serait l’homme. C’est une affaire d’ordre, car la soumission n’est pas synonyme d’infériorité, mais signifie plutôt que la femme reconnaît que son mari est le chef du foyer et le traite comme tel sans essayer d’usurper son autorité. Lorsqu’un système composé d’êtres vivants, n’importe lesquels, rejette l’autorité qui fait régner l’ordre, c’est l’anarchie qui mène à la désintégration. Chez les humains, ce sera la famille ou la société qui partira en déconfiture.

 

   Dans toute entreprise, s’il y a deux chefs, c’est la guerre. La sagesse de Dieu a prévu une seule « tête » dans le couple et la famille : l’homme. Pour le bonheur et l’harmonie, il est dit que « le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée. » Un mari tyrannique n’agit pas comme Christ vis-à-vis de son Église.

 

La soumission n’équivaut jamais à l’infériorité. Le Seigneur Jésus se soumet à Dieu le Père, mais Il ne lui est aucunement inférieur. La femme n’est pas non plus inférieure à l’homme. Elle peut lui être supérieure de maintes façons : dans sa consécration, son affection, son zèle et son endurance héroïque. Mais il est demandé à la femme qu’elle soit soumise à son mari, comme au Seigneur. En se soumettant à l’autorité de son mari, la femme se soumet à l’autorité du Seigneur. Cela devrait d’emblée éliminer toute attitude de réticence ou de révolte.

 

L’histoire est pleine d’exemples qui illustrent le chaos résultant de la désobéissance au modèle donné par Dieu. En usurpant la position du chef et en agissant pour le compte de son mari, Eve introduisit le péché dans la race humaine, suivi de toutes ses conséquences catastrophiques. Dans le passé plus récent, beaucoup de sectes enseignant de fausses doctrines furent fondées par des femmes qui usurpèrent les qualités de chef contrairement à l’ordre prévu par Dieu. Les femmes qui quittent la sphère que Dieu leur a assignée peuvent détruire une Eglise locale, briser un mariage et démolir une famille.

 

D’autre part, y a-t-il quelqu’un de plus attrayant qu’une femme qui remplit le rôle que Dieu lui a réservé ? Un portrait détaillé nous en est donné dans Proverbes 31, et c’est un mémorial à l’épouse et mère qui plaît à Dieu.

 

La soumission de la femme est un ordre catégorique qui s’applique à toute épouse chrétienne, quelles que soient ses compétences, son éducation, sa connaissance des Ecritures, sa maturité spirituelle, ou tout autre domaine où elle pourrait être plus compétente que son mari. Ce n’est pas au mari d’imposer la soumission à sa femme, mais c’est à elle de la lui offrir volontairement et dans l’amour. « Son mari » implique que cette soumission est limitée à l’homme que Dieu a placé au-dessus d’elle, et rappelle aussi que cet homme lui appartient (Cantique 2:16 ; Cantique 6:3 ; Cantique 7:11). Elle se soumet à l’homme qui est sa propriété à elle.

 

Le devoir des épouses est la soumission à leurs maris dans le Seigneur, ce qui implique de les honorer et leur obéir, selon le principe de leur amour pour eux.

 

La soumission de la femme, n’a rien de servile, rien de l’esclavage oriental de la femme. Son égalité spirituelle avec son mari est, du reste, garantie par  Col 3:19. Mais le devoir de la soumission subsiste. Là où elle manque, ce ne peut être qu’au détriment de l’union conjugale.

Il s’agit  de se placer volontairement sous l’autorité de son mari (cf. Luc 2:51 ; Luc 10:17, Luc 10:20 ; Romains 8:7 ; Romains 13:1-5 ; 1Corinthiens 15:27-28 ; Ephésiens 1:22).

 

 

  La proclamation de l’égalité des sexes, courant de pensée en vogue aujourd’hui dans notre monde moderne, est en contradiction avec la position de la Bible, L’expression « soumission de la femme » soulève des protestations dans toutes les classes de la société d’aujourd’hui, hommes et femmes confondus.

 

 

   Pour la femme, sa soumission ne saurait être une atteinte à sa dignité et à sa valeur. Sa responsabilité est d’avoir des enfants et de gérer sa maison (1Timothée 5:14). Il ne s’agit pas d’infériorité, encore moins d’esclavage, ni d’un joug qu’il faut rejeter au 21e siècle. C’est une obéissance volontaire à Dieu et aux principes qu’il a établis. Et obéir à Dieu rend libre. Ainsi le Seigneur Jésus, comme homme sur la terre, était soumis à Dieu, son Père. Pour une femme qui est « l’aide » de son mari, être soumise ne signifie pas garder le silence, ne plus réfléchir et perdre sa personnalité. C’est lui témoigner du respect et l’aider à prendre ses responsabilités, le seconder efficacement par ses prières, son amour, ses conseils et ses dons ; en effet, prendre des décisions judicieuses n’est pas facile.

 

   Et l’autorité du mari doit s’exercer avec humilité, bienveillance et considération pour le travail difficile et le rôle parfois ingrat de sa femme ; avec sagesse, en associant sa femme à ses décisions.

 

   La crainte ou la soumission s’accompagne de respect, d’estime, d’admiration, de confiance. Honorer son mari, est pour la femme l’accepter comme il est, sans conditions, avec ses forces et ses faiblesses ; c’est se concentrer sur ses bons côtés et apprécier ce qu’il fait.

 

Comment la femme doit-elle être soumise au mari ?

REAGISSEZ SUR CETTE ETUDE !
LES AUTRES ETUDES ÉTUDES
  • Prem.
  •  
  • «
  •  
  • 1
  • 2
  • 3
  •   
  • Dern.