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Ahbrice   |  Orateur : Pasteur Jean Marie Tiacoh   |  Lu 7373 fois   |   Publié le 10 Mars 2016
LE FOYER CHR̉ۡTIEN : La conduite appropri̩e pour les membres du foyer chr̩tien 2i̬me Partie

 

A- LA NATURE OU LES CARACTERISTIQUES DE LA SOUMISSION DE LA FEMME

Paul nous en fait connaître la nature de la soumission de la femme, à travers le principe qui la fonde, son étendue et son caractère.

 1- Le principe de base de la soumission de la femme :

La soumission d’une femme envers son mari ne sera donc, non pas égale, mais semblable à celle qu’elle rend au Seigneur : une soumission sainte, volontaire et affectueuse ou cordiale.

Elle doit être soumise à son mari, parce qu’elle voit en lui un représentant de Christ à son égard ; c’est là la pensée dominante de l’apôtre ; en se soumettant à son mari, la femme obéit à Christ ; en s’affranchissant de l’autorité du mari, c’est l’autorité de Christ qu’elle secouerait. Pour Paul la soumission de l’épouse a pour but d’honorer le Seigneur.
2- L’étendue de la soumission de la femme:
Elle doit être soumise à son mari « en toutes choses »

Trois réflexions suffisent pour lever incompréhension : la première, c’est la réserve, constamment sous-entendue, qu’il faut obéir à Dieu et non aux hommes, quand ceux-ci prétendent nous imposer des volontés contraires à celle de Dieu (Actes 4 :19). Cette restriction est implicitement renfermée dans l’expression ‘’ comme au Seigneur’’; la seconde, que le Saint-Esprit suppose des maris vraiment chrétiens et incapables par conséquent d’exiger sciemment de leurs femmes des actes condamnables ; la troisième, qu’en disant aux femmes : « Soyez soumises à vos maris comme au Seigneur », c’est partir de l’idée qu’elles sont soumises avant tout au Seigneur, et c’est leur rappeler qu’elles lui doivent, avant tout aussi, leur obéissance et leur affection.

 3.     Le caractère de la soumission de la femme :

Elle doit lui être soumise, dans un esprit de liberté, avec amour et avec joie (Colossiens 3:18 : « comme il est convient dans le Seigneur »). Il est remarquable que l’apôtre résume toutes les obligations de la femme dans la soumission ; comme il résume toutes celles du mari dans l’amour. La soumission est seule mentionnée ici, comme étant le point capital, et peut-être le plus difficile. Mais il y a de l’amour dans cette soumission, comme il y a aussi, dans le sens expliqué plus haut, de la soumission dans l’amour du mari.

 B.   LES RAISONS DE LA SOUMISSION DE LA FEMME A SON MARI :    ‘’LE MARI EST LE CHEF DE LA FEMME’’

La subordination de la femme au mari est enseignée par la nature, et a été reconnue des païens (voir Steiger sur 1Pierre 3:1). Elle a été déclarée ailleurs par la Parole de Dieu (1Corinthiens 14:34), notamment dans son rapport avec l’histoire de la création et avec celle de la chute (1Corinthiens 11:7-9 ; 1Timothée 2:11-14 ; Genèse 3:16). Elle l’a été même dans un certain rapport mystérieux avec la personne de Christ (1Corinthiens 11:3). Mais ici, elle est présentée sous un point de vue différent, ce qui tient à l’œuvre de la rédemption (voyez 1Pierre 3:7). Le mari (et non pas l’homme, comme dans 1Corinthiens 11:3), est pour la femme quelque chose de semblable à ce que Christ est pour l’Église.

      L’apôtre prévient et fait observer que le mari n’est le chef de la femme que comme Christ est le chef de l’Église. Or, Christ est le chef de l’Église, non pour l’opprimer, non pas même seulement pour la gouverner, mais avant tout pour la sauver. Le mari de même n’est le chef de la femme que pour lui faire du bien, et la soumission requise de celle-ci n’a dès lors rien de fâcheux ou de pénible.

La tête n’est pas destinée à écraser le corps, mais à l’ennoblir et à le diriger, par conséquent à le protéger. Ainsi en est-il du Christ vis-à-vis de son assemblée.

Le mari n’exerce pas l’autorité sur sa femme pour son propre avantage, mais pour le bien de toute la famille. Son pouvoir est au service de la discipline, de l’ordre et de la paix au sein de la famille. Le mari n’a aucune autorité pour maltraiter son épouse ou abuser d’elle. Il doit se comporter envers elle avec amour et miséricorde, comme Dieu a agi envers nous. Dieu confère de l’autorité au mari pour faire le bien, et non le mal.

Être « le chef de la femme » comporte pour le mari chrétien des devoirs et non des droits. En effet, être chef, signifie non pas être un tyran autoritaire, mais bien celui qui marche devant. Par conséquent :

 Le mari est responsable d’assurer la subsistance matérielle de sa famille et de chercher toujours le meilleur pour elle en faisant passer au second plan la satisfaction de ses propres désirs.

 - Il en assure l’orientation générale, et comme il n’a pas la science infuse, il tient le plus grand compte des conseils de sa femme pour marcher d’un commun accord avec elle.

 - Il sait qu’il est la référence des enfants, il se souvient que la manière dont il assume ses relations avec son épouse peut être déterminante pour la conduite des enfants lorsqu’ils seront adultes.

 - Comme le Seigneur Jésus nourrit et chérit son Église, le mari chrétien nourrit et chérit sa femme sur les plans affectif et spirituel, c’est un devoir d’amour qui réclame plus d’attentions et de sollicitude qu’il n’y paraît.

   Bien entendu, rien de ceci ne peut s’accomplir de manière heureuse s’il n’y a pas, en plus de l’amour humain, naturel, du mari pour sa femme, l’amour pour le Seigneur et le désir profond de lui plaire dans cette relation.

     II.            L’amour du mari : ses caractéristiques

     ‘’ Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église’’.

Tous les devoirs du mari sont résumés dans l’amour. On reconnaît bien ici l’esprit de l’Évangile ; l’obligation d’aimer croît avec l’autorité, et nulle puissance ne doit être exercée que dans l’intérêt de la charité. Nous avons reçu cet exemple de Dieu, qui est amour, et de Jésus-Christ en qui la toute-puissance de Dieu ne s’est déployée que pour révéler au monde tout amour. L’apôtre ne parle de l’autorité du mari qu’à la femme ; au mari, il ne parle que de dévouement.

1- Comme aussi Christ a aimé l’Église :

C’est-à-dire, avant tout, parce que Christ a aimé l’Église, seul argument de l’apôtre ; ensuite, autant que Christ a aimé l’Église et dans le même esprit que Christ a aimé l’Église. Ici, comme au verset 22, la conjonction comme marque d’abord le principe, ensuite l’étendue et le caractère de l’obligation.

 2- Et s’est livré lui-même pour elle. Premier trait de cet amour : le degré auquel il est porté. Voilà jusqu’où est allé l’amour de Christ, et jusqu’où doit aller l’amour du mari. Christ s’est livré à la mort pour son Église (verset 2) ; le mari doit se dévouer et donner, s’il le faut, sa vie pour sa femme.

3- Afin de la sanctifier par la parole. Second trait de cet amour : l’esprit qui l’anime et le but qu’il se propose ; c’est un amour saint et sanctifiant. D’où l’importance des belles paroles d’appréciation à l’égard des femmes, non des paroles humiliantes, blessantes et dévalorisantes à l’égard de la femme.

4- Afin de faire paraître devant lui cette église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et sans défaut : mise en exergue de la beauté de la femme tant physique que spirituelle

Ainsi, la soumission de la femme doit se faire dans un climat d’amour mis en place et favorisé par le mari. En effet, non seulement la femme est l’égale de l’homme, et il ne doit pas la traiter comme une enfant ou une servante, mais l’époux est responsable devant Dieu de protéger son épouse et de pourvoir à ses besoins. Paul enseigne donc que le foyer d’un couple, dont mari et femme sont croyants, doit être un reflet de la relation d’amour perpétuel et indissoluble entre Jésus et son Église. La différence est que le Christ est le Sauveur des croyants qui forment son corps alors que le mari ne peut pas sauver sa femme. Cependant, il doit être son protecteur, car selon les Écritures, elle est une seule chair avec lui. Cette union d’un homme et d’une femme a été voulue par Dieu. (Genèse 2:24).

   Dans le couple, l’homme est celui des deux qui est responsable de la famille, de son bien-être à tous les niveaux et en particulier sur le plan financier. Jadis, les rôles étaient bien définis puisque le mari partait chaque matin pour aller gagner sa croûte, c’est-à-dire l’argent nécessaire au foyer. Mais cela ne lui donne pas le droit de se comporter comme un sergent-chef et de faire claquer le fouet.

   Lorsqu’un mari se plaint de sa femme disant qu’elle est distante et insoumise, il fait un constat d’échec de son rôle de mari. Comment se conduit-il donc pour qu’elle réagisse ainsi ? C’est à l’homme de prouver le premier qu’il aime sa femme tout comme Jésus a aimé l’Église avant même qu’elle ne soit constituée. C’est au mari de s’assurer que la flamme de leur amour continue à brûler ; c’est à lui de prendre l’initiative et de faire des propositions. Alors, l’épouse répondra d’une façon douce et aimante et acceptera volontiers de se placer sous l’autorité de son mari.

   Dans le Cantique des cantiques de l’Ancien Testament, Salomon donne un modèle du mariage. Bien que le mari fût roi, sa relation avec sa femme était uniquement basée sur l’amour et le respect mutuel. L’époux dit à son épouse : « Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux ressemblent à des colombes » (Cantique 1:15).

 Et elle répond : « Que tu es beau, mon bien-aimé, tu es superbe ! Notre lieu de repos est un lit verdoyant. Comme un pommier parmi les arbres de la forêt est mon bien-aimé parmi les jeunes gens, j’ai grand plaisir à m’asseoir à son ombre. Combien son fruit est doux à mon palais. Il m’a conduite dans la maison du vin et il a déployé sur moi, l’étendard de l’amour. Restaurez-moi avec des gâteaux de raisins, soutenez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour. Son bras gauche soutient ma tête, et son bras droit m’enlace. Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui » (Cantique 1:16; 2:3-6, 16).

   On est très loin de la femme froide et distante. Plusieurs diront que c’est très idéaliste et romantique. Pourtant, quand Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils forment un couple, c’est exactement ce qu’il voulait.

   Quand Adam a considéré tous les animaux, il a réalisé qu’il n’y avait personne pour le seconder et s’est senti très seul. Mais, tout va changer quand il aura à ses côtés la présence d’Eve. (Genèse 2:20-23).

CONCLUSION

Un couple harmonieux donnera une famille équilibrée et forte, un exemple pour les enfants. Des familles unies et fortes seront la base d’une assemblée solide, qui honore Dieu. Mais le point de départ dans le couple chrétien est la relation de chacun à l’autorité du Seigneur.

Dans une maison bien conduite, on doit reconnaître l’autorité du mari chez la femme, et la dignité de la femme chez le mari. Chacun des deux époux doit montrer ce que vaut l’autre.

   Les responsabilités qui incombent aux deux conjoints vont fortement à l’encontre de l’intérêt personnel.

 

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