24 Décembre - Je connais tes oeuvres

"Celui qui tient les sept étoiles dans Sa main droite, Celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or, dit: Je connais tes oeuvres ton travail, et ta persévérance." - Apocalypse 2:1-2

Nous pouvons avoir un service caché et connaître les difficultés du temps présent, mais si nous sommes de fidèles témoins, c'est Lui, le Consommateur de notre foi, qui nous tient dans Sa main droite. Quelle consolation pour Son enfant qui Le suit de près! Notre Chef divin, qui agit maintenant encore en grâce, nous secourt dans l'accomplissement de notre tâche et de notre témoi­gnage; Il veille à ce que le chandelier répande la lumière.

Mais il y a plus encore. Jésus-Christ marche au milieu de Ses enfants, Il coopère avec eux, Il les accompagne, Il S'associe à eux. Ils ne sont donc pas seuls; mais il faut que ce soit le Seigneur qui conduise et qui marche devant eux. Si c'est l'Eglise qui conduit, Christ est en arrière, Sa lumière est éteinte et Sa vie est étouffée. Mais quand Son peuple Le laisse prendre l'initiative et suit Ses directions, il y a bénédiction et succès spirituel.

Si les hommes ne nous comprennent pas, s'ils discutent et critiquent ce qu'ils sont incapables de comprendre, l'oeil du Seigneur voit tout; Il connaît les sources d'inspiration des oeuvres et des acti­vités de Ses enfants; Il en pèse les causes cachées, les buts secrets. Tout est à nu devant Lui, et si nos intentions sont limpides et Le glorifient, nous entendrons un jour Son "C'est bien..." Ne nous attendons pas à être compris des hommes; en travaillant selon les directives de Sa Parole, l'approbation de notre Chef divin nous suf­fit.

Poursuivons avec d'autant plus de zèle le travail qui nous est confié. Il nous console avec ces paroles: "Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance." N'oublions cependant pas que Christ a dû dire à cette même Eglise d'Ephèse: "Tu as abandonné ton premier amour." Tout en nous réjouissant de nos privilèges, veillons et prions que la flamme du premier amour ne s'éteigne pas, et que la fraîcheur et l'élan de cet amour ne soient jamais rempla­cés par notre activité ou par nos connaissances!