Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur !
Psaume 18.3
Ma femme et moi avons tous les deux des grands-mères qui ont plus de cent ans. En discutant avec elles et leurs amis, je détecte une tendance qui semble presque universelle chez les personnes âgées: elles se rappellent les temps difficiles avec nostalgie. Elles se remémorent entre elles des histoires datant de la Seconde Guerre mondiale et de la Crise de 1929 ; elles parlent affectueusement d’épreuves comme les blizzards, le cabanon de leur enfance et l’époque où à l’école elles mangeaient de la soupe en boîte et du pain rassis pendant trois semaines consécutives.
Paradoxalement, il se peut que les temps difficiles contribuent à nourrir la foi et à resserrer les liens personnels. En voyant ce principe mis en œuvre, je peux mieux comprendre un des mystères relatifs à Dieu. La foi est une question de confiance. Si je me tiens sur le rocher d’une foi solide en Dieu (Ps 18.3), la pire des situations n’aura pas raison de cette relation.
La foi solide comme le roc me permet de croire que Dieu est souverain en dépit du chaos actuel. Même s’il est possible que je me sente indigne, je compte réellement aux yeux d’un Dieu d’amour. Aucune douleur ne dure éternellement, et aucun mal ne remporte la victoire en définitive.
Il est vrai que la foi solide comme le roc perçoit même l’œuvre la plus sombre de toute l’Histoire, la mort du Fils de Dieu, comme un prélude nécessaire à l’instant le plus lumineux de toute l’Histoire : sa résurrection et sa victoire sur la mort. — Philip Yancey
Christ, le rocher, est notre véritable espoir.