Un jour où je traversais une période de doutes quant à la façon dont Dieu conduirait notre service et prendrait soin de notre famille, je fis part de mes craintes à un ami qui me répondit ainsi :
“Tu sais, Dieu ne s’est pas réveillé ce matin en se disant “Oh, j’ai oublié Eric et les siens... Que vais-je faire avec eux ?” Il est en contrôle de tous les aspects de votre vie: vos besoins physiques, matériels, émotionnels et spirituels. Fais Lui confiance, un jour à la fois, et quand demain t'effraie avec ses incertitudes, regarde à Sa fidélité passée et souviens-toi : Qu’aujourd’hui est le lendemain que tu redoutais hier !”
Il semble que nous souffrions parfois de troubles de la mémoire quand il s’agit de faire confiance à Celui qui nous aime ! Combien de fois notre manque de foi, ressemble à s’y méprendre aux attitudes négatives du peuple hébreu au désert, sous la conduite de Celui qui venait pourtant de le faire sortir avec puissance du pays d’Egypte !
Plusieurs pistes de réponses à cela :
A cause d’elle nous oublions que notre Dieu est un Père qui a promis de prendre soin de ses enfants. Que pourrions nous perdre qu’Il ne puisse remplacer si cela est indispensable pour nous ? Quand une telle peur est dans notre coeur, demandons-nous :
Nous nous comportons comme si nous n’avions plus foi en un Père Céleste qui se soucie de nous et qui nous a promis :
“Je suis avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28.20) & “Ne vous inquiétez de rien mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces” Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos coeurs et vos pensées en Christ.” (Philippiens 4.6-7)
Une telle peur, souvent liée à l’image que nous avons de nous-mêmes, nous fait parfois choisir un mode de vie mettant en avant la sécurité, dans lequel tout risque d’échec est absent, mais par la même occasion, toute chance de succès aussi.
Avoir peur de l’échec est un manque de réalisme. Le risque d’échec fait partie intégrante de tout projet, de tout processus de croissance ou d’acquisition de connaissances dans un nouveau domaine de notre vie. Une personne qui ne prendrait aucun risque n’échouerait peut-être que rarement, mais n’accomplirait jamais rien de déterminant pour le Royaume de Dieu. Elle ne commettrait peut-être pas d’erreur, mais ne ferait jamais non plus une différence spirituellement !
Dans la parabole des talents, ceux qui en avaient reçu 5 et 2 avaient le plus à perdre, mais ils prirent des risques et Dieu bénit leur audace et les récompensa ; à l‘inverse, celui qui avait le moins à perdre ne prit aucun risque, mais reçu du Maître un jugement terrible sur son inaction.
Si nous voulons servir Dieu, mais Lui demandons en même temps de ne jamais connaître l’embarras, nous passerons à côté de toute véritable croissance spirituelle. Pour grandir en Christ, nous devons être prêts à prendre des risques, connaître parfois l’échec, mais nous en sortirons grandis. Nous connaîtrons l’humiliation quelquefois, mais y gagnerons de la force et de la profondeur en Lui.