11 Novembre - Je veux bien, Seigneur. Et il n'alla pas.
"Et ce fils répondit: Je veux bien, Seigneur. Et il n'alla pas." - Matthieu 21:30
Le Seigneur s'adresse ici aux chefs responsables d'Israël. Mais cette parabole parle au peuple de Dieu à travers tous les siècles. Réfléchissons à la place que nous y occupons...
Que de fois le Seigneur s'est-Il adressé à nous, nous disant: "Mon enfant", comme dans ce texte, nous invitant à aller travailler dans Sa vigne. Nous avons répondu: "Je veux bien, Seigneur", et nous ne sommes pas allés!
Réfléchissons à ce fait solennel: Qu'est-ce qu'une profession ne correspondant pas à la réalité? C'est à ceux qui professent beaucoup et sont inconséquents, que le Seigneur a dit: "Je te vomirai de Ma bouche." Nous sommes riches de nos privilèges, des bénédictions de notre Père céleste et de nos opportunités de connaître Sa volonté; mais que de fois n'avons-nous pas agi comme ce fils! Notre réponse affirmative n'a pas eu de suites. Nous avons préféré ne pas aller trop loin, ne pas trop nous compromettre. Nous nous sommes habitués à dire: "Je veux bien, Seigneur", et à ne pas agir ensuite.
En faisant ainsi, nous nous habituons à la désobéissance... dont les conséquences sont si graves. Dieu aurait voulu pouvoir compter sur nous. Il voulait nous faire entrer dans les oeuvres préparées d'avance... Que de fois ne nous en a-t-Il pas donné l'occasion!
Sachons le reconnaître! Trop souvent nous avons répondu: "Je veux bien, Seigneur", sans qu'il y ait eu de changement dans notre vie, comme pour le fils de la parabole. Seulement, pour nous, ce n'est pas une parabole, mais une réalité! Si nous méconnaissons nos privilèges, nous aurons à en supporter les conséquences. Le Seigneur a dit: "Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu." 21:31. C'est d'eux que le Seigneur parle en donnant la réponse du premier fils: "Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla."
Qu'il y ait une véritable repentance en nous, Ses enfants, Ses fils et Ses filles! Chargeons-nous des responsabilités inséparables à nos privilèges!