Au début du XXe siècle, l'Eglise a connu une nouvelle réforme religieuse appelée le pentecôtisme.
Ce mouvement chrétien avec le charisme de l'Eglise primitive venait en renfort aux Eglises protestantes déjà existantes. Dès l'éclatement de ce mouvement pentecôtiste une nouvelle vague de missionnaires se sont levés pour obéir à l'ordre suprême de Jésus Christ, allez faites de toutes les nations des disciples. C'est alors que plusieurs pays, amis voisins de la Côte d'Ivoire ont reçu des missionnaires : la France, le Libéria et le Burkina-Faso appelé la Haute Volta à l'époque.
Chaque région est dirigée par un Bureau régional.
Ce Bureau est chargé de l'organisation et du fonctionnement de la région. A ce titre, il est responsable devant le Bureau Exécutif National.
En 1956-1957 arriva M. Nedelec, un coopérant français, fonctionnaire à la mairie d'Adjamé appelé délégation communale à l'époque. Ce chrétien engagé, de l'Eglise des Assemblées de France a pris une part active dans l'implantation de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire, particulièrement au sud du pays.
M. Sedelec qui fréquentait l'Eglise méthodiste dès son Arrivée en Côte d'Ivoire par manque de son Eglise d'origine, les Assemblées de Dieu ne cessait de partager sa foi avec ses collègues de service et témoigner de Christ pendant ses temps libres.
Une demande fut adressée à l’Eglise des Assemblées de Dieu de France, mais n’ayant pas de missionnaires sur place, la demande fut adressée par l'église aux missionnaires des Assemblées de Dieu de France au Burkina.
A cette même époque, un groupe de croyants de la région d'Abidjan désirant travailler avec les Assemblées de Dieu firent des démarches pour prendre contact avec la mission des Assemblées de Dieu de France au Burkina.
C'est à l'issue de tous ces événements que virent le pasteur André Brissel et son épouse, premiers missionnaires des Assemblées de Dieu, vers fin 1957. Ils s'installèrent vers fin 1958 à Abidjan, ensuite arrivèrent M. et Mme Larquerre, qui s'installèrent définitivement, firent plusieurs visites en Côte d'Ivoire. Pendant ces visites, ils tirent plusieurs réunion d'évangélisations en plein air (et dans les salles de cinéma) pendant lesquelles le Seigneur se glorifia (conversion et guérisons). A cette liste il faut ajouter Paul Ratz, Réau, Liness, Ollé, Rochard etc.
Après Abidjan, Sikensi et ses annexes, l'Eglise dans ses premières extensions a touché Lakota et ses régions.
Le premier centre pour la formation des pasteurs fut ouvert en 1958 à Katadji (ITPK). Au plan officiel, l'Eglise Assemblée de Dieu devait cette fois-ci démarrer pour de bon. En effet, quelque temps après, lors d'une Assemblée générale de la Fédération internationale des Eglises protestantes à Bamako en 1954, la dissolution de la Fédération fut décidée à cause de l'indépendance imminente des colonies. Chaque pays devait former sa propre fédération et prendre sa destinée religieuse en main. C'est ainsi qu'en Côte d'Ivoire les Assemblées de Dieu eurent l'autorisation de s'installer et avec le concours des premiers missionnaires Brisset et Larquère. L'Eglise fut reconnue en mars par l'Etat ivoirien fraîchement indépendant par arrêté n°303/1 CAB du 1er mars I960.
Aujourd'hui, l'Eglise des Assemblées de Dieu est fortement implantée: de l'est à l'ouest, du nord au sud en passant par le centre. Dans toutes nos préfectures et sous-préfectures voire un grand nombre de villages dans plusieurs régions, l'Eglise des Assemblées de Dieu est présente sur le terrain, annonce le plein évangile de Jésus Christ.
Elle a deux instituts théologiques et pastoraux dirigés par le CNET (Comité National des Etudes Théologique pour la formation des pasteurs, dont l'un à Daloa et l'autre à Katadji. Les pasteurs sont aussi formés dans les facultés théologiques étrangères de Togo (Ecole Supérieur Théologique de l'Afrique occidentale) appartenant aux Assemblées de Dieu, de France, des Etats-Unis et d'Angleterre. L'Eglise des Assemblées de Dieu est aussi présente sur les champs missionnaires, deux couples en Angleterre, deux couples en France.