L’herbe sèche, la fleur tombe [...] mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force.
Ésaïe 40.7.31
Le majestueux guépard africain, connu pour sa capacité à atteindre les 112 kilomètres par heure lorsqu’il sprinte, ne réussit pas aussi bien sur une longue distance. Or, la chaîne BBC a rapporté dans son journal télévisé que quatre membres d’un village du Nord-Est du Kenya étaient parvenus à parcourir 6,5 km plus rapidement au pas de course que deux guépards.
Il semblerait que deux grands guépards africains s’étaient nourris à même le troupeau de boucs d’un certain village. Ces quatre hommes avaient donc élaboré un plan d’action destiné à y mettre fin. Ils avaient attendu que le soleil soit au zénith pour se lancer à la poursuite de ces félins, les traquant encore lorsque ces animaux ne parvenaient plus à courir. Les guépards épuisés ont été capturés en toute sécurité et ont été remis au service responsable de la faune au Kenya en vue de leur relocalisation.
Pouvons-nous nous identifier aux guépards africains ? Il se pourrait que nos forces semblent impressionnantes, mais qu’elles ne soient que de courte durée. Comme le prophète Ésaïe nous le rappelle, nous ressemblons aux fleurs des champs qui ne tardent pas à sécher sous un soleil torride (40.6-8).
Reste que c’est lorsque nous sommes au bout du rouleau que Dieu nous offre son réconfort. Le Seigneur réserve une surprise à ceux qui s’attendent à lui. À son heure et à sa façon, il peut renouveler nos forces. Par son Esprit, il peut nous permettre de prendre notre envol comme les aigles ou de courir sans nous lasser et marcher sans nous fatiguer (v. 31). —
Mart Dehaan
Auprès de Dieu, notre esprit se rafraîchit et nos forces se renouvellent.