J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.
2 Timothée 4.7
Depuis plus de deux décennies, Andrew Carroll exhorte les gens à ne pas jeter les lettres que des membres de leur famille ou des amis ont écrites en temps de guerre. Carroll, directeur du Center for American War Letters à l’université Chapman, en Californie, les considère comme étant un lien irremplaçable pour unir la famille plus étroitement et lui ouvrir la porte de la compréhension. À ce sujet, Carroll a dit: «Les générations plus jeunes lisent ces lettres et posent des questions, puis affirment: Maintenant je comprends ce que tu as subi, ce que tu as sacrifié.»
Lorsqu’il s’est fait emprisonner à Rome et qu’il savait que sa vie tirait à sa fin, l’apôtre Paul a écrit une lettre à Timothée, un jeune homme qu’il considérait comme un «enfant légitime en la foi». À l’instar d’un soldat au front, Paul s’est ouvert à lui «[Le] moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement»
(2 Ti 4.6-8).
En lisant les lettres de la Bible que les héros de la foi chrétienne nous ont laissées en héritage et en y découvrant ce qu’ils ont dû supporter par amour pour Christ, nous redoublons de courage afin de suivre leur exemple et de demeurer fermes pour ceux qui viendront après nous. — David Mccasland
Courez vers le but avec l’éternité en vue.