Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous.
Jean 14.16
Caleb, cinq ans, souffrait d’un trouble grave du système nerveux, dont une paralysie temporaire. Angoissés, ses parents ont prié et attendu. Peu à peu, Caleb a commencé à se rétablir. Des mois plus tard, quand les médecins ont autorisé son retour en classe, il marchait d’un pas lent et incertain.
Un jour, son père est allé le voir à l’école. Il a regardé son fils descendre les marches menant à la cour de récréation avec le souffle court. Puis il a vu Tyler, le jeune ami de Caleb, venir marcher à ses côtés. Pendant toute la récréation, tandis que les autres enfants couraient et s’amusaient bruyamment, Tyler a marché lentement dans la cour avec son ami affaibli.
Job a dû rêver d’avoir un ami comme Tyler plutôt que ses trois amis convaincus de sa culpabilité, dont Éliphaz: «[Quel] est l’innocent qui a péri ?» (Job 4.7.)
À leurs accusations injustes, Job a d’ailleurs répliqué «[Vous] êtes tous des consolateurs fâcheux » (16.2). Jésus était tout le contraire d’eux. La veille même de sa crucifixion, il a pris le temps de consoler ses disciples. Il a promis de leur envoyer le Saint-Esprit, qui serait éternellement avec eux (Jn 14.16), et les a assurés de ceci: «Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous» (v. 18). Puis juste avant de retourner auprès de son Père, il leur a dit. «[Je] suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Mt 28.20). Celui qui est mort pour nous marche également à nos côtés, un pas pénible à la fois. — Tim Gustafson
La meilleure façon d’imiter Jésus consiste parfois
à s’asseoir en silence avec un ami qui souffre.