Luc 12.22-31

Nos lendemains

Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.
Luc 12.22c

Nous ne voudrions certainement pas nous disputer avec Jésus, mais parfois nous nous demandons si ce qu'il dit au sujet de l'inquiétude est réaliste (voir Lu 12.22). Après tout, ne devrions-nous pas nous préoccuper du lendemain? Et si nous perdions notre emploi? Et si nous étions malades? La crainte de manquer de pain, de vêtements et d'un toit n'est-elle pas une des plus grandes que nous puissions éprouver?

«Et si?» Voilà bien, dans toutes les langues, la question qui engendre le plus d'anxiété. En la marmonnant, nous commençons à imaginer un malheur, puis un autre, et ensuite les deux ensemble. Nous ne pensons pas au fait que nos besoins ont toujours été comblés dans le passé et que nous avons ce qu'il faut pour aujourd'hui. Nous redoutons toujours que demain notre puits soit à sec.

Bien entendu, il est sage de faire des plans pour l'avenir, mais la soif qu'on redoute d'avoir demain, même si notre puits est plein aujourd'hui, est insatiable. Jésus a enseigné qu'il est vain de s'inquiéter de l'avenir. Nous ne devrions pas être traumatisés par ce qui pourrait arriver ou par ce qu'on pourrait exiger de nous, car Dieu ne peut combler les besoins imaginaires de demain.

Si Dieu nous donne suffisamment à manger et à boire pour aujourd'hui, pourquoi ne le laisserions-nous pas s'inquiéter de nos lendemains? - H.W.R.

L'inquiétude, c'est l'intérêt qu'on paie sur une difficulté avant son échéance.