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Ahbrice   |  Lu 8363 fois   |   Publié le 30 Janvier 2017
ATTITUDE DU CHR̉ۡTIEN PENDANT LES FUN̉ۡRAILLES.

Face à la mort, beaucoup de choses se disent et se font :

- Venez dire au revoir à votre parent.

- C'était ton père, alors il faut que tu tue un boeuf en son honneur.

- Rase toi la tête en signe de deuil.

- Accompagne le avec un objet qui t'est cher.

- Les enfants, vous devez sauter ou faire le tour du cercueil. 

- etc.

Devant toutes ces pratiques qui se font, Quelle attitude pensez-vous que le chrétien doit avoir pendant des funérailles?

 

QUELQUES ELEMENTS POUR NOUS AIDER CONCERNANT LES FUNERAILLES

 

I. LES FUNERAILLES DANS LA BIBLE

Il convient tout d’abord d’avoir une définition précise de la notion de funérailles avant d’en trouver les illustrations scripturaires aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.

A) La notion de funérailles

Le dictionnaire Larousse définit les funérailles comme l’ensemble des cérémonies solennelles organisées en l’honneur d’un mort. Elles vont du moment de la mort et au-delà de l’enterrement. Bien que leurs sens soient très proches, nous voulons nuancer les obsèques des funérailles. Les obsèques sont des cérémonies de funérailles qui vont de la mort à l’enterrement. Les funérailles, dans leur sens large, peuvent s’étendre en cérémonies festives ou rituelles juste après ou bien longtemps après l’enterrement du défunt. Les limites du permis dans la Bible s’illustrent, pour l’essentiel, dans la phase des obsèques.

B) Faits et attitudes bibliques relatifs aux funérailles

a. Les faits permis en 12 points

1. La conservation du corps avant l’enterrement

Joseph, par exemple, ordonna aux médecins à son service, d’embaumer le corps de son père Jacob (Gn 50:2-3). Le pendant moderne de l’embaumement est le service des croque-morts.

2. Lavage et entretien de la dépouille mortelle

Le corps de Dorcas fut lavé et sûrement habillé avant d’être exposé à la chambre haute (Act. 9:37). Le corps de Lazare et même celui du Seigneur furent enveloppés de linge mortuaire (Jn. 11:44; 20:6-7). Le pendant moderne se vérifie dans nos “levées du corps” au funérarium avant la mise en bière.

3. Mise en bière

Le corps de Joseph fut mis dans un cercueil (Gn 50:26), celui du fils de la veuve de Naïn aussi (Luc 7:14) ainsi que celui d’Abner (2 Sam. 3:31).

4. Offices religieux

Jésus fut invité à prier chez Jaïrus à la mort de la fille du Chef de la Synagogue (Mc. 5:38). Il le fut aussi devant la tombe de Lazare (Jn 11:41-42). Pierre fut invité à prier au chevet de la dépouille de Dorcas (Act. 9:40). Le fait que le résultat fut chaque fois la résurrection du mort est une exhortation à donner aux offices religieux un caractère évangélique à l’intention des vivants. (Eccl. 7:1-2).

5. Chants et veillées funèbres

David, qui pleura Saül et Jonathan jour et nuit, composa un cantique funèbre de circonstance (2Sam 1). Des joueurs de flûte chantaient des cantiques funèbres à la mort de la fille de Jaïrus (Mt. 9:23).

6. Deuils nationaux / Obsèques officielles

Toute la nation d’Israël pleura successivement Aaron et Moïse pendant 30 jours (Nb 20:29; Dt. 34:8). On pleura Jacob pendant 70 jours en Egypte et 7 jours en Canaan (Gn 50).

7. Respect des dernières volontés du défunt

C’est à la demande de Jacob, de son vivant, que Joseph enterra son père en Canaan (Gn 50:5-6).

8. Exposition du corps dans un endroit spécialement aménagé

Le corps de Dorcas fut exposé dans une chambre haute accessible au public (Act 9:38-39).

9. Enterrement

Ne pas être enterré après sa mort était une calamité en Israël (1R 13:22; Jer. 16:6). Les patriarches furent tous enterrés dans leurs terres, auprès des leurs. Jésus Christ lui-même fut mis en tombe.

10. Cortèges funèbres

La Bible nous informe que le cortège funèbre qui accompagna la dépouille mortelle de Jacob d’Egypte vers Canaan était impressionnant (Gn 50:7-10). Et celui du fils de la veuve de Naïn peut-être moins (Lc 7:12).

11. Caveaux familiaux

La grotte de Makpela, propriété d’Abraham, fut le lieu où il fut enterré, lui et sa femme Sara, son fils Isaac et sa femme Rebecca, son petit fils Jacob (Gn 50:13) etc.

12. Collations funèbres

Jer 16:17 nous enseigne qu’il était normal d’offrir un repas aux personnes rassemblées pour les funérailles. C’est ne pas le faire qui était anormal.

b. Les attitudes funéraires permises en 8 points

1. Pleurs, cris et lamentations : Etienne fut pleuré à grand bruit (Act. 8:2) de même que la fille de Jaïrus (Mc. 5:38), par leurs proches.

2. Jeûnes : David et sa cour pleurèrent et jeûnèrent à la mort de Saül et Jonathan (2 Sam. 1:12).

3. Attitudes morales de circonstance : Jacob ne voulut pas être consolé à l’annonce de la supposée mort de son fils Joseph (Gn 37:34). Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé étaient inconsolables à la mort du Seigneur.

4. Tenues vestimentaires de circonstance : Les obsèques ne sont pas un défilé de mode. Il y a des habits de deuil (2Sam 14:2).

5. Prestation de pleureuses professionnelles : Jer 9:17 nous enseigne que cela était de tradition en Israël.

6. Condoléances : Beaucoup de juifs affluaient vers Béthanie pour consoler Marthe et Marie de la mort de leur frère Lazare (Jn. 11:18-19). On peut donc utiliser un registre de condoléances.

7. Réconciliation des cœurs : Joseph fit définitivement la paix avec ses frères après la mort de leur père Jacob (Gn 50:15-21). Les réunions de familles pacificatrices sont autorisées et même conseillées.

8. Témoignages posthumes : Il ne s’agit pas d’éloges funèbres mensongers, mais de témoignages vrais. Toutes les veuves qui pleuraient Dorcas vantaient ses œuvres bonnes (Act. 9:39), vérifiables post-mortem.

Ainsi donc, le côté purement cérémonial et conventionnel des funérailles peut trouver une justification biblique. Ainsi menées, les funérailles de Jacob furent “un grand deuil” (Gn 50:14). Mais qu’en est-il de certaines pratiques post-mortem de nos coutumes qui confinent au spiritisme, à l’occultisme ou au culte des morts? L’Eternel, notre Dieu, Saint et Jaloux, se révèle implacable à ce sujet.

II. FUNERAILLES OU CULTE DES MORTS?

Le Rév. Pasteur Alain BOUWA, dans son opuscule intitulé “Coutumes et Religion Traditionnelle Bamiléké face à l’Évangile“, déclare : “La raison principale des funérailles chez les Bamilékés est d’apaiser la colère du mort par des sacrifices conséquents”. Ainsi compris, cela change tout, car Dieu interdit formellement, sous peine de malédiction, toute forme de spiritisme et de sacrifices aux morts.

A) Dieu interdit tout contact spirituel avec les morts

Nous vous exhortons à lire à ce propos Lev.19:31; Dt 18:11- 13; Esaïe 8:19-20.
Ces passages bibliques nous enseignent que toutes les pratiques funéraires qui établissent un lien spirituel entre les vivants et les morts doivent être évitées par les enfants de Dieu. L’éventail de ces pratiques est extrêmement large dans nos coutumes. Nous en citons quelques-unes triées au volet : évocation des morts, lavages et bains sur la tombe, incisions corporelles, rasage des cheveux et poils du pubis, port d’un morceau du linge mortuaire, danses rituelles aux morts, habits de veuvage, etc. Dieu dit clairement que toutes ces choses lui sont en abomination, ainsi que ceux qui les pratiquent (Dt 18:12). Souvenons-nous que “Saül mourut…parce qu’il consulta ceux qui évoquent les morts” (1Ch 10:13).

B) Dieu interdit tout sacrifice fait aux morts 

1Corinthiens 10:20 nous révèle que faire un sacrifice aux morts, c’est entrer en communion avec les démons, c’est-à-dire avec satan. Ainsi, les libations sur les crânes des ancêtres, les repas et boissons déposés sur les sépultures, etc. supposés apaiser la colère du mort sont des sacrifices diaboliques. Quelle que soit la justification coutumière qui peut vous en être donnée, sacrifier aux morts, c’est pactiser avec le diable en personne. Le voulez-vous vraiment? Nous sommes sûrs que non. Alors, que celui qui fait profession d’être un enfant de Dieu s’en abstienne. Sinon, il se coupe lui-même de la communion avec Dieu, suscite la jalousie du Créateur (1Cor 10:22) et s’attire d’effroyables malédictions. Les viandes ainsi sacrifiées aux idoles (1Cor 10:19) ne doivent pas être mangées si on est informé du sacrifice (1Cor.10:28).

CONCLUSION

L’exhortation que nous donnons en conclusion au sujet des funérailles, est de pouvoir bibliquement discerner le permis de l’interdit, pour ne pas courir le risque de déplaire à son Dieu. Ceci dépasse le cadre particulier des funérailles, pour nous ouvrir des horizons de méditation sur les sujets plus larges de la compatibilité de la foi chrétienne avec nos coutumes traditionnelles. En tout état de cause, faisons du mot d’ordre des Apôtres notre leitmotiv : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes” (Act.5:29).

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